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Le jour où on obtient la carte Soleil et où je découvre les centres commerciaux.

  • bustamenteanais
  • 11 sept. 2015
  • 2 min de lecture

Dans la longue liste de choses à faire il y a la carte Soleil : c'est l'équivalent de la carte Vitale française, elle permet d'accéder aux soins et aux médicaments sans avancer les frais donc vous l'avez compris, elle est précieuse! Il existe une entente France-Québec qui permet aux nouveaux arrivants français de ne pas avoir de jours de carences pour les frais (contre 3 mois pour les autres).

Enfin ça c'est sur le papier quand la secu en France te donne le formulaire à temps! Une fois de plus il aura fallu batailler côté français, se déplacer, plusieurs mails, des coups de téléphone, la famille qui va ouvrir la boîte aux lettres en France et enfin des menaces de ma soeur (merci Tata!) car oui on est partis sans le papier et je ne pouvais plus téléphoner pour que ENFIN on obtienne le papier!

Alors ce matin j'ai pris mes 5kg de paperasse sous le bras et un changement de bus c'est parti pour la carte Soleil! Ca m'a permis de découvrir un côté de la ville que je ne connaissais pas, seule cette fois les filles en ont assez d'être trimballées et le bus coûte un bras d'ailleurs le conducteur de bus toujours sympa m'a indiqué le bon arrêt. Les gens à l'accueil sympas aussi je fais la paperasse rapidement, une photo (mon ego est regonflé quand la dame me prend pour une étudiante arrivant au Québec!): nous sommes assurés ! Nous recevrons la carte dans quelques jours.

C'est après que les ennuis commencent : je reprends le bus pour continuer ma route et descend après la station Blizzard (si si je vous jure!) : les Galeries de la Capitale : le complexe commercial le plus important de tout l'est canadien avec 280 boutiques, un parc d'attraction intérieur, restos, patinoire... Bref quelque chose que moi, venue de mes montagnes, je ne connaissais pas, enfin pas de cette ampleur!

Les centres commerciaux c'est un peu le diable en personne, ou les bouches de l'enfer: on y rentre, on s'y perd, bon j'ai résisté à la tentation évidemment : pour ça il me faudra d'abord trouver un emploi!

Mais c'est aussi ça un changement de pays (ou de planète!) : il faut apprendre où trouver les choses, trouver le bon magasin relève de l'exploit, facile de dire il nous faut ceci ou cela, alors quand devant toutes ces enseignes complétement inconnues on cherche quelque chose de précis il n'y a plus qu'à pousser les portes et découvrir un peu plus. Bienvenue en Amérique du Nord!


 
 
 

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