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Une job c'est bien... deux, c'est mieux!

  • bustamenteanais
  • 7 avr. 2016
  • 2 min de lecture

En pleine lancée d'intégration pour cette fin d'hiver (oui je n'ose pas encore dire début de printemps hum, hum...!), Pat a décroché un travail! Nous voilà tous les deux employés à temps plein et vous l'aurez compris ça fait du bien! Pour le moral, notre compte en banque et l'intégration!

Je ne fais pas durer le suspens plus longtemps il a trouvé un emploi dans une boutique d'alimentation et accessoires pour animaux, et il est très content. À peine trois CV plus tard car pour commencer il a choisi de rester en lien avec son domaine, et ce n'est pas une légende, le Québec offre beaucoup plus d'emplois que la France. Honnêtement sa recherche d'emploi s'est très bien passée, il a choisi de le faire à son image et se présenter directement dans la boutique qui avait fait passer l'annonce afin de mettre en avant sa motivation et sa personnalité et ça a très bien fonctionné! Ils ont été emballé par son CV, ses connaissances et sa sociabilité!

Soyons francs, après dix ans de travail à son propre compte ce n'est pas évident de retourner travailler pour un patron, mais nous nous rendons compte que oui: les rapports avec le patronat au Québec sont différents.

La devise ici c'est: traite bien tes employés si tu veux qu'ils restent et fassent du bon travail. Ça fait rêver? Oui je sais...

Un exemple? Pat devait travailler les samedis et dimanches aucun soucis nous sommes là pour bosser et moi je suis à la maison pour les fins de semaine, mais quand sa patronne a su qu'il avait des enfants c'est elle, toute seule qui a tout réorganisé pour qu'il passe les dimanches en famille! Chouette hein?! Bref il commence même à voir les avantages de ne plus être le boss... en tout cas pour le moment! Il travaille dans une enseigne indépendante ça fait aussi peut-être la différence, mais en tout cas depuis le début de cette expérience on a vraiment le sentiment qu'il est ''bien tombé''...

Un premier emploi au Québec, je le vis quotidiennement, c'est un peu comme retourner à l'école et c'est obligatoire: on y apprend les codes sociaux, on s'intègre et les québécois nous apprennent des expressions savoureuses coudonc! Vous l'aurez compris, nous avançons, à notre rythme, on essaie de rester nous-mêmes sans pour autant oublier que nous sommes en ''terre inconnue'', et on se dit que ces apprentissages sont de toute façon un premier pas dans notre nouvelle vie, un passage obligatoire, une riche expérience: on prend!


 
 
 

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